La jolie Mélie, mariée à un aviateur, est violée un soir chez elle par un inconnu. Elle le tue et se débarasse du corps. Mais, quelques temps plus tard, un mystérieux personnage apparaît, Harry Dobbs. Il s'insinue dans sa vie et tente de la faire avouer...
1971
Golden Globes : Prix du meilleur film étranger
L'avis du cinéphile : En 1970, Charles Bronson est une super star en Europe et dans le reste du monde, jusqu'en Asie. Ses films cumulent les millions d'entrées et embrasent les foules. Il n'y a guère que les USA pour pour lui réserver un accueil toujours assez tiède. Pour l'heure, il reste encore là-bas un acteur de second plan. Rien de grave, tant Bronson fracasse le reste du box-office international avec une popularité désarmante. Et ce Passager de la pluie arrive au moment où rien n'est encore joué pour l'acteur. En effet, pas encore connoté "acteur de films d'action", Charles Bronson bénéficie en outre d'une cote d'amour terrible en France. Il tourne donc ce film sous la direction de René Clément (tout de même !) et en compagnie de Marlène Jobert, alors elle-même dans sa meilleure période.
Il s'agit d'un thriller assez nuageux, presque entièrement dépourvu de séquences d'action, et lorgnant clairement sur le cinéma d'auteur. On retrouve assurément la patte du cinéaste de Plein soleil et des Félins... Un jeu du chat et de la souris fonctionnant à merveille et profitant surtout à Bronson qui enchaine alors les projets différents. Un bon choix, puisque Le passager de la pluie fera un score énorme au box-office français et s'exportera très bien à l'étranger. Amateurs de thriller ambigus aux situations malaisantes, n'hésitez pas à tenter l'aventure. Un classique absolu des années 1960-70.
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