Au nord de la Chine, une vaste ville post-industrielle et pourtant vide, plongée dans un brouillard perpétuel qui semble piéger ses habitants. Un matin, une simple altercation entre deux adolescents dans un lycée dégénère et va souder les destins de quatre individus brisés par l’égoïsme familial et la violence sociale. Une obsession commune les unit : fuir vers la ville de Manzhouli. On raconte que, là-bas, un éléphant de cirque reste assis toute la journée, immobile…
Déclinaison cinématographique des "Fleurs du mal", "An Elephant Sitting Still" est le chef-d’œuvre d’un jeune homme qui n’a pas su vivre avec le réel, qui a fait de cette douleur un film et qui y a mis ce qu’il lui restait d’optimisme. Les Inrockuptibles
Le film de Hu Bo, long de près de quatre heures, labyrinthique, d'une ampleur digne des grands romans russes ou latino-américains, frappe par sa noirceur absolue et son portrait désespéré de la Chine contemporaine. Positif
Voilà l’étrange paradoxe de An Elephant Sitting Still et peut-être ce qui explique son succès : de ce désespoir, Hu Bo a réussi à tirer quelque chose de vivant, de vif, un film qui ne ressemble qu’à lui. Cahiers du Cinéma
Un film crépusculaire et posthume. Le Monde
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