Les grands changements des débuts du XXIe siècle : - Le travail n'est plus un face-à-face entre un homme et une machine, mais un tête-à-tête entre deux personnes. - La nouvelle économie ouvre la voie aux manipulateurs de symboles, hommes et femmes de chiffres et de lettres, habitués des nouvelles techniques de l'information et de l'international. - Les services aux personnes sont le principal des nouveaux pourvoyeurs d'emploi. - La disparition du taylorisme fait de chaque employé une personne responsable de ses objectifs. - L'entreprise fonctionne en réseaux. La plupart des métiers sont faits de relations humaines et de communication. - La qualification ne suffit plus : il faut la compétence, une notion moins confortable, moins permanente, plus floue. - La baisse séculaire du temps de travail change la place du travail dans l'organisation de la vie : le temps de la vie et le temps de la ville prennent de l'importance. - Temps et rythme de travail sont de moins en moins collectifs, de plus en plus diversifiés. - La vie professionnelle des jeunes sera faite de nombreux changements : technique, métier, entreprise. Il faudra s'adapter en permanence. - On ne peut plus considérer la retraite à 55 ou 60 ans comme l'âge des loisirs : il faut inventer le travail des plus âgés. - Les parcours professionnels en dents de scie se substituent aux carrières régulières des Trente glorieuses. Ce changement est porteur d'angoisse et d'inégalités. - Dans l'économie mondialisée et basée sur la connaissance, il reste à préserver et à réinventer l'identité européenne, faite de culture et de solidarité.