Michael et Dafna, mariés depuis 30 ans, mènent une vie heureuse à Tel Aviv. Leur fils aîné Yonatan effectue son service militaire sur un poste frontière, en plein désert. Un matin, des soldats sonnent à la porte du foyer familial. Le choc de l’annonce va réveiller chez Michael une blessure profonde, enfouie depuis toujours. Le couple est bouleversé. Les masques tombent.
Après "Lebanon", Samuel Maoz explore une nouvelle fois la psyché d'un pays en mal de repères, à travers son armée, symbole d'une puissance fébrile. Le film a déclenché un vif débat en Israël et déclenché l'ire de la ministre de la culture.
2017
Mostra de Venise : Grand Prix du Jury "Lion d'Argent"
Nommé pour le Lion d'Or
Nommé pour le Prix de la Meilleure réalisation
Nommé pour le Prix du Meilleur premier film "Lion d'Argent"
À la manière d'un Paolo Sorrentino, inscrivant sa réflexion politique et métaphysique dans une forme virtuose, Samuel Maoz stylise ce qui ressemble à un mirage dans lequel il n'y a rien à faire que de tuer le temps qui s'étire à l'infini. Positif
Dix ans après Lebanon, le cinéaste israélien revient sur la tragédie qui creuse des tombes avec un film captivant sur le fond comme sur la forme. L'Humanité
Avec une mise en scène très travaillée (plans fixes, cadres serrés) qui privilégie l’esthétique à la démonstration, joue du mystère et de l’humour parfois aux limites du non-sens, Samuel Maoz tend un terrible miroir à son peuple. La Croix
Original, intelligent, métaphorique, audacieux: les adjectifs se bousculent sous la plume. Dans ce film, même les larmes sont belles. Le Figaro
Avec ce film de guerre souterraine métaphorique jusque dans son titre – le fox-trot est une danse où l’on revient toujours au point de départ –, Samuel Maoz ausculte avec une intelligence et une maîtrise formelle incontestables les tourments d’une société israélienne qui tourne en rond. Le Journal du Dimanche
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