Après avoir brièvement exposé la question de la gestion durable de biens communs, casse-tête pour les économistes depuis plus de quarante ans, Christophe Le Page énonce les principales conditions nécessaires à la gestion collective et durable d’un système socio-écologique complexe : exploration du fonctionnement de ce système, partage des connaissances, donc recherche, éducation, communication, concertation entre les parties prenantes, mais aussi motivation des acteurs. Sachant que ces «prérequis» sont des objectifs prioritaires du MAB, il conclut que les réserves de biosphère offrent des conditions favorables à la gestion collective durable des ressources régionales.