Arnie Cunningham, un adolescent timide et complexé, est le souffre-douleur de Buddy et de sa bande, des brutes de son lycée qui le considèrent comme un raté. Un jour, Arnie, en se promenant avec son meilleur ami Dennis Guilder, tombe sous le charme d'une voiture Plymouth Fury de 1958 en très mauvais état, de couleur rouge et grise, baptisée « Christine ». Contre l'avis de son ami, Arnie acquiert la voiture et la remet en état dans le garage de Darnell où il travaille le soir après le lycée, et qui l'exploite sans vergogne. Arnie commence alors à changer de personnalité, devenant plus sûr de lui. Il va même jusqu'à inviter la plus jolie fille du lycée, Leigh. Mais Christine, qui se révèle être animée d'une vie propre et de pouvoirs surnaturels, réagit de manière négative à la présence de la petite amie d'Arnie. Elle réagit encore plus violemment quand elle est détruite par Buddy (qui veut se venger d'Arnie, après avoir été renvoyé du lycée pour l'avoir tabassé) et sa bande.
1984
Festival international du film d'Avoriaz : Sélection
Saturn Awards : Sélection
Il n'est jamais inutile de le rabâcher, John Carpenter possède une maîtrise confondante du format Cinémascope. Il utilise ici avec beaucoup de réussite la Panaglide, équivalent de la steadycam fabriqué par Panavision, suivant par des mouvements souvent complexes mais toujours fluides les déplacements de ses personnages. Il porte ainsi sur ses adolescents un regard plein de délicatesse, évitant d'en faire de simples pantins au service d'un cinéma de genre qui en a vu tant d'autres. Monteur expérimenté, il prolonge la durée des plans pour donner plus de force aux changements d'axes et faire brutalement monter la tension lorsqu'il optera à l'inverse pour un montage soudain heurté : la bagarre à l'atelier, l'accident de Dennis au match de football, l'étouffement de Leigh dans la voiture. Autant de séquences précisément construites qui sont des leçons de mise en scène et de montage, et qui témoignent de l'assurance d'un metteur en scène qui connaît son métier. C'est là que l'on peut considérer Carpenter comme un grand cinéaste classique, ne cédant pas à l'esbroufe de la sophistication gratuite. Sobre dans ses effets, juste dans son écriture et son interprétation, Christine a pu ainsi formidablement bien tenir les années. DVDClassik.com
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