Jean a quitté l'Algérie depuis longtemps pour vivre en France. À l'annonce de la mort prochaine de son père, il rejoint son pays natal pour se rendre à son chevet. Alors que la guerre d'Algérie bouleverse le quotidien des habitants et qu'il se retrouve assailli par ses souvenirs d'enfance, il va reprendre contact avec cette terre qu'il avait rejetée et renouer avec ses racines...
Adapté du roman largement autobiographique de Jean Pélégri, Les Oliviers de la justice, tourné pendant les tous derniers mois de la guerre d'Algérie dans les plaines de la Mitidja et les rues d'Alger avec des acteurs pour la plupart non professionnels, est un témoignage saisissant et singulier de la fin de l'Algérie coloniale, à la lisière du documentaire et de la fiction.
En ces temps de colère et de haine, et sans rien celer de ce qui est en train de se passer, James Blue accomplit le prodige d'une dés-hystérisation des perceptions et des relations. (...) Saturé par les réalités du drame algérien, Les Oliviers de la justice, grâce à sa tenue, en devient à la fois le plus beau témoignage dont ait été capable le cinéma, et dépasse cet état pour se redéfinir comme tragédie. Cahiers du Cinéma
(...) il ne faut pas réduire Les Oliviers de la justice à l'immense charge de réalité que le film porte (...) Confronté à des acteurs non professionnels pour la plupart, Blue en tire un parti intéressant, s'attardant sur des visages muets, réfrénant l'exubérance que l'on sent chez certains. Le thème funèbre du scénario trouve un écho formel dans la gravité des dialogues, dans la violence contenue des échanges. Le Monde
Réalisée dans un style quasi documentaire "au milieu des bruits et de l'agitation de la ville", cette fiction sur un jeune pied-noir qui retourne à Bab-el-Oued alors que son père agonise est un témoignage précieux sur l'Algérie lors des derniers mois de ce que l'on appelait encore les "événements". Libération
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