Après avoir agressé violemment sa mère, Margaret, 35 ans, doit se soumettre à une mesure stricte d’éloignement en attendant son jugement : elle n’a plus le droit, pour une durée de trois mois, de rentrer en contact avec sa mère, ni de s’approcher à moins de 100 mètres de la maison familiale.
Mais cette distance qui la sépare de son foyer ne fait qu’exacerber son désir de se rapprocher des siens.
Chaque jour la voit revenir sur cette frontière aussi invisible qu’infranchissable.
2022
Berlinale : en sélection officielle
La famille comme prison d’amour : après Home et L’Enfant d’en haut, Ursula Meier filme à l’os, touche du doigt les chagrins indicibles et nous vrille le cœur. Bande à Part
Un film formidable sur le dysfonctionnement familial. Elle
La cinéaste joue sur les registres, fait disparaître Margaret au profit de Marion, qui, contaminée par la dinguerie générale prend, en quelque sorte, sa place. Elle sait diriger ses comédiennes. Qu’éprouver sinon du respect pour sa manière de creuser un sillon têtu, de dessiner un cadre très précis et d’y jeter de l’imprévu ? L'Obs
« La Ligne » est magnifiquement mis en scène, scénarisé et interprété. Famille, je vous hais, je vous aime, je vous quitte, je vous retrouve, je vous pleure, je vous fête, je vous embrasse. Le Parisien
Portrait de famille saisissant et surprenant, La Ligne démontre une fois de plus les qualités de dramaturge d’Ursula Meier, et révèle Stéphanie Blanchoud. Les Fiches du Cinéma
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