Koistinen, gardien de nuit, arpente le pavé à la recherche d'une petite place au soleil, mais l'indifférence générale et la mécanique sans visage de la société se liguent pour briser ses modestes espoirs les uns après les autres.
Un groupe de bandits exploite sa soif d'amour et son poste de veilleur de nuit avec l'aide d'une femme calculatrice. Ils organisent un cambriolage dont Koistinen est rendu seul responsable. Et voilà celui-ci privé de son travail, de sa liberté et de ses rêves.
2006
Festival de Cannes : en sélection officielle
Les lumières du faubourg est animé par cette poésie burlesque irrésistible qui fait émerger l'humain dans le moindre geste maladroit, dans le moindre regard dépité, dans le moindre plan. Sous leurs airs minuscules, les films de Kaurismäki sont immenses. Brazil
(...) toujours cette parcimonie sublime du plan qui dure juste ce qu'il faut (...), ces notes d'ironie douloureuse et souriante qui n'appartiennent qu'à ce cinéaste à nul autre pareil, si dur en apparence, si doux tout au fond. L'Obs
Il y a, dans les Lumières du faubourg, comme une raréfaction d'épure, un travail exemplaire pour un cinéaste qui n'a peut être jamais été aussi maître de ses moyens expressifs. Positif
Les Lumières du Faubourg est du pur Kaurismaki et pourtant le film se voit comme s'il était tout neuf, sans précédent. Les Cahiers du Cinéma
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