Elle est la plus rousse,la plus myope, la plus sentimentale, la plus menteuse, la plus vraie, la plus déroutante, la plus obstinée, la plus inquiétante des héroïnes. La dame dans l’auto n’a jamais vu la mer, elle fuit la police et se répète sans cesse qu’elle n’est pas folle. Pourtant…
En révéler trop, c'est tuer le suspense. Ne pas en dire assez, c'est risquer l'hermétisme, et donc le rejet. Anatole Liviak, en fin de carrière, n'atteignait que partiellement cet équilibre délicat. Joann Sfar, en pleine gloire, y parvient nettement plus. Télérama
Après Anatole Litvak en 1970, Joann Sfar lui aussi a voulu adapter le fameux roman de Sébastien Japrisot. Le résultat tient plutôt de l’exercice de style que du thriller. La formidable trame du livre (…) a tendance à disparaître au profit de clichés pas tous, tant s’en faut, réussis. Le Monde
Cette adaptation joliment seventies, portée par une jeune actrice pleine de charme et de fantaisie qui descend vers le Sud comme on descend en enfer, est de celles qui font honneur au texte initial et à son intention. Les Fiches du Cinéma
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