Gabe Walker, alpiniste chevronné, est traumatisé par la mort d'une amie qu'il n'a pas réussi à sauver. Il décide d'abandonner son métier de secouriste en haute montage mais reprend néanmoins du service lorsque son amie Jessie lui demande de se joindre à une équipe de secours dans les Rocheuses lors du crash d'un avion. Le problème : les survivants sont en fait des malfrats à la recherche d'un butin.
Ils décident de prendre l'équipe en otage et d'utiliser leur connaissance des lieux afin de retrouver de grosses sommes d'argent...
1994
Oscars : Nommé pour l'Oscar du Meilleur Son
Nommé pour l'Oscar du Meilleur Montage Sonore
Nommé pour l'Oscar des Meilleurs Effets Visuels
L'avis du cinéphile : Il faut se souvenir qu'après des années 80 fastes et glorieuses pour un Sylvester Stallone au sommet de sa carrière, le début des années 90 se montrait alors plus difficile à négocier. Deux très bons films tièdement accueillis à leur sortie (Haute sécurité, Rocky V), un buddy movie sympathique et bas du front lorgnant sur le succès de L'arme fatale (Tango & Cash) et deux très médiocres comédies se soldant par un accident industriel au box-office (L'embrouille est dans le sac, Arrête ou ma mère va tirer)... Il fallait alors à la star un nouveau véhicule capable de convaincre les foules. C'est là que Cliffhanger entre en jeu, énorme film d'action en haute montagne, tourné en grande partie en décors naturels et réalisé par le décidemment très nerveux Renny Harlin (58 minutes pour vivre, L'île aux pirates...). Coup gagnant pour Stallone qui rempile de ce fait avec ce solide triomphe au box-office et un nouveau film d'action culte dans sa filmographie.
Impressionnant, ultra-dynamique et très, mais alors très violent, Cliffhanger est un grand spectacle populaire pour ados et adultes, à la fois fougueux et régulièrement pyrotechnique. Il faut bien entendu accepter les très (trop ?) nombreuses erreurs de continuité et les absurdités d'un scénario bourré d'invraissemblances bien commodes, pour se repaitre tranquillement et sans arrière pensée d'un tel film. Cliffhanger conserve ainsi la hargne des années 80 (rythme alerte, sens de l'aventure, cascades impressionnantes, équipes techniques compétentes...), mais y ajoute également le non-sens et la grossièreté des années 90 (photographie télévisuelle assez laide -pourtant le cadre s'y prêtait !-, direction d'acteurs totalement relachée, mélodrame à deux sous renforcé par une musique parfois chichiteuse, énormité des enjeux psychologiques les plus stupides...). Ce film d'aventure qui fonce dans tous les sens saura en tout cas idéalement occuper la soirée, seul ou à plusieurs, notamment grâce à l'abattage d'un Stallone formidable face à un John Lithgow toujours aussi mémorable.
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