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Source: Article Ernest Ansermet de Wikipédia en français (auteurs)
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Pour les articles homonymes, voir Ansermet.
Naissance |
11 novembre 1883 ![]() Vevey ![]() |
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Décès |
20 février 1969 ![]() Genève ![]() |
Sépulture |
Cimetière des Rois ![]() |
Nationalité |
suisse ![]() |
Formation |
Université de Lausanne ![]() |
Activités |
Chef d'orchestre, compositeur, musicologue, musicien ![]() |
Période d'activité |
À partir de 1910 ![]() |
Conjoint |
Juliette Ansermet (d) ![]() |
Membre de |
Académie bavaroise des beaux-arts ![]() |
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Label |
Decca Records ![]() |
Genre artistique |
Musique classique ![]() |
Distinction |
Commandeur de la Légion d'honneur (1955) ![]() |
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Ernest Ansermet, né le 11 novembre 1883 à Vevey et mort le 20 février 1969 à Genève, est un chef d'orchestre et musicologue suisse.
Ernest Ansermet étudie au gymnase et à l'Université de Lausanne où il obtient une licence ès sciences physiques et mathématiques en 1903. Il est d’abord professeur de mathématiques au collège à Lausanne de 1906 à 1911 ainsi que de 1914 à 1915. Il étudie parallèlement la musique, notamment avec Alexandre Denéréaz pour la composition et Ernest Bloch, et vit à Paris de 1905 à 1906, à Munich et Berlin en 1909. Il s'initie à la direction d'orchestre, et dirige son premier concert à Lausanne en 1911, puis succède à Francisco de Lacerda à la tête de l'Orchestre du Kursaal de Montreux, qu'il dirige entre 1912 et 1914. Ami de Charles Ferdinand Ramuz, il participe en 1914 à la fondation des Cahiers vaudois. Dès 1915, il dirige les concerts d'abonnement à Genève. De 1915 à 1923, Serge de Diaghilev lui confie la direction musicale de spectacles des Ballets russes, ce qui le fait connaître dans le monde entier. Il partira en tournée aux États-Unis, en Italie, en Espagne ainsi qu'en Argentine. Étroitement mêlé dès lors à la musique vivante, il dirige Debussy, Ravel, Stravinsky, Bartók, de Falla, Honegger, etc. Il crée notamment L'Histoire du soldat de Ramuz et Stravinsky (en 1918), Noces, Horace victorieux, Pacific 231, Le Tricorne.
En 1918, année où il renonce à la composition, il fonde à Genève l'Orchestre de la Suisse romande en groupant des musiciens professionnels. Il en sera le chef titulaire jusqu'en 1967 et en assure la survie en 1938 par le « plan A » (soutien de mécènes, des autorités et de la radio).
En 1922, il fonde avec Alban Berg et Anton Webern la Société internationale pour la musique contemporaine en Europe. Malgré cette collaboration avec Berg et Webern, il a très peu d'estime pour leur aîné de la Seconde école de Vienne, Arnold Schönberg. Contre celui-ci, il porte en 1961 une condamnation non seulement esthétique mais éthique : « on ne peut être qu'hostile à ces conduites [c'est-à-dire l'erreur et la persévérance dans l'erreur] lorsqu'elles prétendent s'ériger en normes et lorsqu'elles deviennent effectivement la norme, admise et sanctionnée par une critique aveugle, pour toute une génération de jeunes musiciens qui littéralement ne savent pas ce qu'ils font. Car fonder la musique dans l'erreur ne peut donner que de la fausse musique, la fausse musique ne peut produire que du non-sens, et je hais le non-sens, qui jusqu'ici était exclu de la musique de par ses données mêmes et qui y est apparu par Schönberg. Le non-sens me paraît même la seule chose haïssable en ce monde, et j'y vois une source de mal. Il est vrai qu'il y a du non-sens et du mal dans le monde, mais l'homme a précisément cette ressource de s'en sauver, en appelant mal le mal, et non-sens le non-sens »[1].
En 1928, il cofonde l'Orchestre symphonique de Paris. Durant les années 1930-1940, il est le correspondant musical de la prestigieuse revue argentine Sur.
Ernest Ansermet fut très proche humainement du chef d'orchestre Wilhelm Furtwängler avec qui il partageait des idées similaires sur la musique[2].
Artiste engagé, Ernest Ansermet a eu une profonde influence sur la vie culturelle de la Suisse romande. On lui doit de très nombreux enregistrements englobant le répertoire classique et moderne (300 œuvres et 65 compositeurs) et divers écrits de philosophie musicale, dans lesquels il défend la musique tonale.
En 1953, il reçoit la bourgeoisie d'honneur de Genève[3].
Il est promu commandeur de la Légion d'honneur en 1955[4].
Il meurt le 20 février 1969 à Genève, où il est enseveli au Cimetière des Rois. Son épouse Juliette meurt en 1993 à 84 ans[5].
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