Pierre Carles

Pierre Carles

Pierre Carles
Description de cette image, également commentée ci-après
Pierre Carles en 2015.
Naissance (63 ans)
Talence
Nationalité Drapeau de la France Française
Profession Documentariste
Films notables Pas vu pas pris
La sociologie est un sport de combat
Fin de concession
Site internet pierrecarles.org
Wikipedia
Pierre Carles
Description de cette image, également commentée ci-après
Pierre Carles en 2015.
Naissance 2 avril 1962 (63 ans)
Talence
Nationalité Drapeau de la France Française
Profession Documentariste
Films notables Pas vu pas pris
La sociologie est un sport de combat
Fin de concession
Site internet pierrecarles.org

Pierre Carles, né le 2 avril 1962 à Talence, est un documentariste français. Il est connu pour son travail de critique du fonctionnement des médias dominants au travers de ses documentaires.

Biographie

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Études

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Pierre Carles obtient un diplôme de l'Institut universitaire de technologie (IUT) Carrières sociales de Gradignan puis un diplôme de journaliste-reporter d'images de l'IUT de journalisme de Bordeaux en 1988[1],[2].

Débuts

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Il commence une carrière de journaliste en juillet 1988 dans différentes antennes régionales de France Régions 3, parmi lesquelles FR3 Bourgogne, FR3 Aquitaine, FR3 Midi-Pyrénées ou encore FR3 Auvergne[3]. Il sera un collaborateur régulier de FR3 jusqu'en septembre 1989. En février 1989, il est employé par Télé Lyon Métropole mais est rapidement licencié pour faute grave, après avoir détourné un reportage à des fins politiques[2],[1].

Il travaille aussi pour Bernard Rapp dans son émission L'Assiette Anglaise sur Antenne 2 puis Tranche de Cake[1] et My télé is rich. En 1990, il rejoindra Christophe Dechavanne dans l'émission Ciel mon mardi sur TF1[1] puis Thierry Ardisson dans l'émission Double Jeu sur Antenne 2[4],[2].

Télévision

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En 1992, Pierre Carles se fait connaître par un reportage sur la fausse interview de Fidel Castro par Patrick Poivre d'Arvor et Régis Faucon[1],[5]. Il prouve ainsi par l'image une imposture dénoncée par Télérama le 1er janvier 1992. Son reportage, initialement programmé le samedi 18 janvier dans l'émission Double Jeu de Thierry Ardisson, a été déprogrammé à la demande du président d'Antenne 2 Hervé Bourges, puis est finalement diffusé une semaine plus tard, le 25 janvier 1992[4][source insuffisante].

Pierre Carles travaille aussi pour l'émission Strip-tease[1], pour laquelle il réalise notamment le documentaire Pizza Americana qui sera réutilisé dans Attention danger travail ou encore le portrait du chauffeur de Jacques Chirac Chirac, ma femme et moi[1]. En janvier 1996, le reportage Chirac, ma femme et moi, qui avait pourtant été diffusé en 1994 avant que Chirac ne soit président de la République, est déprogrammé de l'antenne de France 3[6]. Le reportage a été finalement rediffusé en 1997[7].

En 1995, Pierre Carles réalise un documentaire pour Canal+ intitulé Pas vu à la télé dans lequel il interroge un certain nombre de personnalités de la télévision et leur demande pourquoi ils ne s'intéressent jamais aux connivences entre les journalistes et les personnalités politiques. Il prend notamment l'exemple d'une vidéo montrant une grande complicité entre François Léotard et Etienne Mougeotte qui n'a jamais été montrée à la télévision. Les personnalités interrogées par Pierre Carles dénoncent sa méthode et déclarent se sentir piégés[8]. Son reportage est finalement déprogrammé par Canal Plus[9].

Le documentaire a été primé au 10e festival du scoop d'Angers en novembre 1995[10]. Le reportage a finalement été diffusé à la télévision belge RTBF le 5 mai 1996[11]. En revanche, Daniel Mermet, qui avait envisagé de diffuser le reportage dans son émission de radio sur France Inter, n'a pas pu le diffuser[12].

Pierre Carles, qui a enregistré ses conversations téléphoniques avec les responsables de Canal Plus, en fait un film qu'il intitule Pas vu, pas pris et dans lequel il montre comment son reportage Pas vu à la télé a été déprogrammé de l'antenne. Le film sort finalement au cinéma en novembre 1998[13]. Il fait 160 000 entrées[14].

Selon Libération, Pierre Carles s'est forgé une image de « contestataire de référence » particulièrement apprécié dans « la galaxie «mouvement social» et «gauche alternative» »[2].

Documentaires

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En 1999, il réalise avec Philippe Lespinasse un documentaire sur les Passes du bassin d'Arcachon, intitulé Le Tour des passes et diffusé sur France 3 Ouest[15].

Pierre Carles réalise ensuite un film sur le sociologue Pierre Bourdieu, La sociologie est un sport de combat[16].

250px-Daniel_Schneidermann.jpgEn 2002, Pierre Carles réalise Enfin pris ?, un film dans lequel il s'interroge sur la manière dont Daniel Schneidermann (ici sur la photo) entend faire la critique de la télévision à la télévision.

Avec Enfin pris ?, il poursuit son travail sur la critique des médias en s'attaquant cette fois-ci à Daniel Schneidermann qui prétend lui aussi faire de la critique des médias à la télévision avec son émission hebdomadaire Arrêt sur images diffusée sur France 5. Pierre Carles, qui a travaillé avec Schneidermann au début de sa carrière entend montrer que ce dernier a retourné sa veste et qu'il est lui aussi devenu révérencieux envers les puissants, en témoigne notamment une interview complaisante de Jean-Marie Messier[réf. nécessaire].

Pierre Carles fait une apparition dans le film Aaltra (2004) de Benoît Delépine et Gustave Kervern, y interprétant un chirurgien cynique.

Avec Christophe Coello et Stéphane Goxe, il abandonne un temps la critique des médias pour s'intéresser au monde du travail. Ensemble, ils réalisent le film Attention danger travail. Dans ce film, ils vont à la rencontre de personnes ayant fait le choix de quitter ou de rester hors du monde du travail. Leurs témoignages sont mis en parallèle d'images issues du documentaire Pizza americana sur le monde du travail et sont confrontés aux discours d'hommes politiques ou de grands patrons interrogés à l'université d'été du Medef[17]. Avec Volem rien foutre al païs sorti en mars 2007, les réalisateurs partent à la recherche de personnes rejetant le travail salarié et cherchant à vivre en autonomie[18].

Il réalise ensuite avec Éric Martin un film sur le professeur Choron intitulé Choron, dernière. Le film est aussi un réquisitoire contre la nouvelle équipe de Charlie Hebdo dirigée par Philippe Val. Dans le film, Cavanna dénonce notamment l'« audace rentrée » des collaborateurs de l'hebdomadaire. Cabu, Philippe Val et Wolinski portent plainte contre les deux sociétés de productions du film, 3B et Tadrart Films, pour avoir utilisé sans leur accord leur nom sur l'affiche du film[19], mais ces derniers sont déboutés de leur plainte[20].

En 2006, il réalise avec Georges Minangoy un film documentaire sur Action directe, Ni vieux, ni traîtres.

Durant la primaire présidentielle socialiste de 2006, Pierre Carles diffuse sur la télévision associative Zaléa TV une séquence inédite des rush de La Sociologie est un sport de combat dans laquelle Pierre Bourdieu explique que Ségolène Royal, bien qu'elle soit au Parti socialiste, est selon lui quelqu'un de droite, au sens où elle serait du côté de l'ordre. La vidéo mise en ligne sur internet rencontre un certain succès[21].

Pierre Carles revient à la critique des médias avec Fin de concession (2010) dans lequel il s'interroge sur le renouvellement de la concession de la première chaîne nationale française (TF1) accordée au groupe Bouygues depuis 1987. Il tente de reprendre la méthode qu'il avait développé dans Pas vu, pas pris et cherche à piéger des personnalités de la télévision en leur demandant pourquoi personne à la télévision n'enquête jamais sur ce sujet. Néanmoins, sa méthode ne marche plus comme la première fois.[réf. nécessaire]Le personnage principal du film, double fictionnel de Pierre Carles, s'interroge alors sur le sens de son action et fait le bilan de vingt années de critique des médias dominants[22].

À l'occasion de l'élection présidentielle française de 2012, il réalise avec Aurore Van Opstal et Julien Brygo un documentaire intitulé Hollande, DSK, etc. sur la manière dont la presse a successivement soutenu les candidatures de Dominique Strauss-Kahn et François Hollande. Ce documentaire poursuit le travail entamé en 1995 avec Juppé forcément dans lequel Pierre Carles montrait comment la candidature d'Alain Juppé à la mairie de Bordeaux avait été soutenue par la presse locale. Il a notamment donné lieu à une polémique avec Jean-Michel Aphatie qui s'est estimé piégé par Julien Brygo, lequel s'est fait passer pour un journaliste belge de la RTBF pour obtenir un entretien avec lui[23]. Une version du film est mise en ligne sur le site personnel de Pierre Carles le 19 avril 2012, à trois jours du premier tour de l'élection[24],[25]. La version finale est envoyée[Où ?] par DVD durant le mois de décembre 2012 et est mise en ligne gratuitement sur les réseaux pair à pair[26].

En avril 2015, Les Ânes ont soif, le premier épisode du feuilleton documentaire Opération Correa, est sorti en salle de cinéma[27]. Avec la collaboration de Nina Faure, Aurore Van Osptal et la participation de Julien Brygo, Pierre Carles y dénonce le manque de curiosité des grands médias audiovisuels français pour le président équatorien Rafael Correa et sa politique de régulation du capitalisme. Ce dernier, élu en 2007 puis réélu en 2009 et en 2013, a déclaré « illégitime » une partie de la dette publique équatorienne et promeut un « socialisme du XXIe siècle ». Selon le réalisateur, ces initiatives politiques ne sont pas relayées dans les médias dominants français alors qu’elles pourraient inspirer les pays européens. Pierre Carles, en réutilisant des dispositifs filmiques burlesques — déjà utilisés dans ses précédents films — décide d’aller, avec son équipe, à la rencontre des responsables de grands médias pour interroger leurs pratiques journalistiques. En salle de cinéma, Les Ânes ont soif était accompagné du court métrage On a mal à la dette, basé sur le rapport de la commission d'audit citoyen de la dette publique qui a chiffré la part « illégitime » de la dette publique française. En octobre 2016 sortie en salle On revient de loin, suite d'Opération Correa, coréalisé avec Nina Faure.

À l'occasion de l'élection présidentielle de 2017, Pierre Carles s'intéresse au candidat Jean Lassalle, député des Pyrénées-Atlantiques au programme tourné vers les milieux ruraux. Le long métrage intitulé Un berger et deux perchés à l'Élysée ? est coréalisé par Phillipe Lespinasse et sort en janvier 2019[28]. La même année, il est l'un des six réalisateurs (avec Laure Pradal, Olivier Guérin, Bérénice Meinsohn, Clara Menais et Ludovic Reynaud) du Rond-point de la colère, consacré au mouvement des Gilets jaunes à Aimargues, dans le Gard. Le film, d'une durée d'une heure[29], est composé intégralement de vidéos filmées par des militants sur place[30].

En décembre 2024 sort en salles de cinéma Guérilla des FARC, l'avenir a une histoire, qui raconte la vie des combattants et leur sortie du maquis après les accords de paix. Le film, tourné pendant 10 ans, revient également sur l'histoire personnelle du réalisateur avec une voix off adressée à son beau-père, Duni Kuzmanich, le premier cinéaste à avoir tourné un film sur les guérillas colombiennes des années 50 (sans dénigrer celles-ci)[réf. nécessaire].

Bande dessinée

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En 2024, Pierre Carles travaille avec le dessinateur Malo Kerfriden pour réaliser la bande dessinée Dans les oubliettes de la République : Georges Ibrahim Abdallah, qui retrace la vie du plus ancien prisonnier français.

Prises de position

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En juillet 2013, Pierre Carles a livré dans Siné Hebdo une analyse polémique sur l'affaire Clément Méric[31]. Selon lui, la rixe qui a causé le décès de Clément Méric pouvait également se lire avec un prisme de lutte de classe entre ce dernier, issu d'un milieu plutôt privilégié, et Esteban Morillo, issu lui d'un milieu très populaire. Cette hypothèse est battue en brèche par les milieux d'extrême gauche[32],[33],[34],[35]. Il répond aussitôt pour expliquer son point de vue[36].

Filmographie

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Documentaires

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  • 1988 : La rosière de Pessac, 20ans plus tard (30min), travail d'école
  • 1993-1998 : Dix courts-métrages pour l'émission de télévision belgo-française Strip-Tease.
    • 1993 : Serrou c'est blanc
    • 1994 : Chirac, ma femme et moi
    • 1994 : Pizza americana
    • 1994 : Gérard s'offre à toi...
    • 1995 : Saint Jacques sort de sa coquille
    • 1996 : Pas de calmants pour Jeanne
    • 1996 : Le Désarroi esthétique, portrait du publicitaire Daniel Robert, réédité dans le DVD Trois petits films contre le grand capital, édité avec le journal Le Plan B.
    • 1997 : Une balle dans le pied
    • 1997 : Hasta siempre
    • 1998 : Parodie de justice
  • 1995 : Juppé, forcément, diffusé sur Arte.
  • 1998 : Pas vu pas pris (90') Grand prix du jury et prix du public au festival du film de Belfort « Entrevues  », prix du jury au festival «  Espoirs en 35 mm  » de Mulhouse, sélectionné au festival international de Locarno, au festival du film francophone de Namur, sélection ACID au festival de Cannes
  • 2001 : La sociologie est un sport de combat (150') Sortie en salles de cinéma le 2 mai 2001, Festival Cinéma du réel à Paris, Festival Nouveaux cinémas de Montréal
  • 2001: Vu et entendu (14') Diffusé le 1er avril 2001 par Zaléa TV
  • 2002 : Enfin pris ? (89') Sortie en salles de cinéma le 2 octobre 2002 (distributeur : Cara M). États généraux du documentaire à Lussas, Fictions du réel à Marseille
  • 2003 : Attention danger travail (105', coréalisateurs Christophe Coello et Stéphane Goxe) Sortie en salles de cinéma le 8 octobre 2003 (distributeur : Cara M). Festival Cine Francia de Saragosse, Festival Itinérances d’Alès
  • 2003 : Ingeborg et les souris dansent (34', d’après une idée de Natacha Olejnik et Véronique Rossignol) Avant-première le 26 février 2003 au Festival Hivernales d’Avignon
  • 2003 : Loic Wacquant, sparring partner (65', Indédit)
  • 2005 : Ni vieux, ni traîtres (93', coréalisateur Georges Minangoy) Non distribué en salles de cinéma mais de nombreuses projections-débats ont été organisées dans le cadre de la campagne pour la libération des derniers prisonniers d’Action directe. Festival Résistances à Foix, Festival Bobines sociales à Paris
  • 2008 : Gauche/Droite par Pierre Bourdieu (12') Diffusé le 29 septembre 2006 par Zalea TV
  • 2008 : Patrons-Voyous (8') Diffusé le 1° octobre 2006 par Zalea TV
  • 2007 : Volem rien foutre al païs (107', coréalisateurs: Christophe Coello et Stéphane Goxe) Sortie en salles le 7 mars 2007 (distributeur : Shellac)
  • 2007 : Qui dit mieux ? (90', coréalisateurs: Christophe Coello et Stéphane Goxe), inédit
  • 2007 : Bages-Sigean à la rame (52', coréalisateur Philippe Lespinasse) Diffusé le 29 septembre 2007 par France 3 Sud
  • 2008 : Choron, dernière (108', coréalisateur Éric Martin) Sur le professeur Choron et Charlie Hebdo, Sortie en salles de cinéma le 7 janvier 2009 (distributeur : Tadrart Films). Rencontres du cinéma français à Pau, Rencontres Cinéma de Gindou, Festival Groland
  • 2008 : Charlie Hebdo se fait Hara Kiri (18') Mis en ligne le 9 septembre 2008 sur internet
  • 2009 : Gruissan à la Voile (52', coréalisateur : Philippe Lespinasse) Diffusé le 4 avril 2009 par France 3 Sud.
  • 2009 : Val est vénère (11', coréalisateur : Éric Martin) Mis en ligne le 15 janvier 2009 sur internet.
  • 2010 : Fin de concession (131') Sortie en salles de cinéma le 27 octobre 2010 (distributeur : Shellac) Festival international du film de La Rochelle, FID de Marseille
  • 2012 : Hollande, DSK, etc. (83', coréalisateurs : Julien Brygo, Nina Faure, Aurore Van Opstal) Mis en accès libre sur internet le 19 avril 2012 sur le site internet officiel www.pierrecarles.org[N 1]
  • 2012 : Tant pis / tant mieux (88', coréalisateur : Philippe Lespinasse) sorti en VOD sur Cinemutins.com en 2020
  • 2013 : Bande annonce Les ânes ont soif (3', en collaboration avec : Julien Brygo, Nina Faure, Aurore Van Opstal)
  • 2014 : Réponses diplomatiques (8', en collaboration avec Nina Faure et Brice Gravelle) Video promotionnelle réalisée pour le Monde diplomatique, mise en ligne le 25 avril 2014 sur le site Internet du journal.
  • 2015 : Opération Correa, épisode 1 : Les Ânes ont soif. (54', en collaboration avec Nina Faure et Aurore Van Opstal) Sortie en salles de cinéma le 15 avril 2015 (distributeur : Les films des deux rives) sous le titre Opération Correa 1° partie. 10 000 entrées
  • 2015 : On a mal à la dette, (29'), court-métrage en complément de programme de Les ânes en soif au cinéma (distributeur : Les films des deux rives)
  • 2016 : Opération Correa Épisode 2 : On revient de loin (101', coréalisatrice : Nina Faure) Sortie en salles de cinéma le 26 octobre 2016 (distributeur : Les films des deux rives).
  • 2019 : Un berger et deux perchés à l'Élysée ? (101', coréalisateur : Philippe Lespinasse) Sortie en salles de cinéma le 23 janvier 2019 (distributeur : Jour 2 fête).
  • 2019 : Le Rond-point de la colère (60', coréalisateurs ; Olivier Guérin, Bérénice Meinsohn, Clara Menais, Laure Pradal et Ludovic Raynaud) Mis en accès libre sur internet
  • 2020 : Gébé, on arrête tout, on réfléchit, consacré à Gébé, sa bande dessinée L'an 01 et l'adaptation cinématographique de Jacques Doillon. Mis en accès libre sur internet.
  • 2024 : Guérilla des Farcs, l'avenir a une histoire, Festival international du film de Rotterdam. Festival Cinéma du réel. WIP ParisDoc. Cinémed. Rencontres du cinéma documentaire Périphérie Montreuil.

Box-office

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Le tableau suivant est établi à partir de la base de données Lumière. La base de données inclut l'ensemble des entrées dans l'union européenne depuis 1996[37].

Film Année de production Entrées en Europe
Pas vu pas pris 1995 153 429
La sociologie est un sport de combat 2001 87 305
Volem rien foutre al païs 2004 70 090
Attention danger travail 2003 58 337
Enfin pris ? 2001 52 972
Choron, dernière 2006 19 776
Fin de concession 2009 15 780
Les ânes ont soif 2015 ~10 000
Opération Correa Épisode 2 : On revient de loin 2016 ~9 000
Un berger et deux perchés à l'Élysée ? 2019 ~15 000

Notes et références

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Notes

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  1. diffusé sur le site officiel

Références

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  1. a b c d e f et g Emmanuel Poncet, « Pierre Carles, télépirate », Libération,‎ 1er juillet 1998 (lire en ligne, consulté le 23 février 2012)
  2. a b c et d Emmanuel Poncet, « La bête à Bourdieu », Libération,‎ 30 avril 2001 (lire en ligne, consulté le 1er septembre 2013)
  3. Emmanuel Poncet, « La bête à Bourdieu », Libération,‎ 30 avril 2001 (lire en ligne, consulté le 1er septembre 2013)
  4. a et b Voir le film Fin de concession
  5. [vidéo] Pierre Carles, « Magazine du fô dans Double Jeu », sur ina.fr, 25 janvier 1992, 5 min 51 s
  6. Béatrice Bocard, « Pas de «Strip Tease» pour le chauffeur de Chirac. France 3 a déprogrammé l'émission », Libération,‎ 24 janvier 1996 (lire en ligne, consulté le 24 février 2012)
  7. Nicolas Santolaria et Louis Skorecki, « Strip-Tease. France 3, 22h30, magazine », Libération,‎ 15 novembre 1997 (lire en ligne, consulté le 24 février 2012)
  8. Marie-Dominique Arrighi, « Des méthodes contestées », Libération,‎ 1er juillet 1998 (lire en ligne, consulté le 24 février 2012)
  9. Philippe Bourbeillon, « Pas vu à la télé ne sera pas vu à la télé », Libération,‎ 1er avril 1995 (lire en ligne, consulté le 24 février 2012)
  10. Fabrice Node-Langlois, « «Pas vu à la télé», censuré mais primé », Libération,‎ 28 novembre 1995 (lire en ligne, consulté le 24 février 2012)
  11. Annick Peigne-Giuly, « RTBF, 13h15, le 5. «Pas vu à la télé» de Pierre Carles. Pierre Carles, persona non grata sur le petit écran », Libération,‎ 4 mai 1996 (lire en ligne, consulté le 24 février 2012)
  12. Aude Dassonville, « Canal + interdit Pas vu à la télé de radio », Libération,‎ 26 juin 1998 (lire en ligne, consulté le 24 février 2012)
  13. Emmanuel Poncet et Didier Péron, « Interdit de télévision, le film polémique de Pierre Carles sort en salles. Vous allez voir « pas Vu... » », Libération,‎ 18 novembre 1998 (lire en ligne, consulté le 24 février 2012)
  14. Xavier Frison, « L'humour est une arme subversive : entretien avec Annie Gonzalez et Pierre Carles », Politis, no 1084,‎ 7 janvier 2012, p. 30-31 (lire en ligne, consulté le 10 mai 2012)
  15. Emmanuel Poncet, « À la pêche aux moules avec Pierre Carles », Libération,‎ 16 octobre 1999 (lire en ligne, consulté le 24 février 2012)
  16. Annick Peigne-Giuly, « Pierre Carles aux basques de Bourdieu », Libération,‎ 10 mars 2001 (lire en ligne, consulté le 24 février 2012)
  17. Didier Péron, « Revenus du travail », Libération,‎ 8 octobre 2003 (lire en ligne, consulté le 24 février 2012)
  18. Laure Noualhat, « Chez les partisans du «rien foutre» », Libération,‎ 7 mars 2007 (lire en ligne, consulté le 24 février 2012)
  19. Augustin Scalbert, « Cabu, Val et Wolinski poursuivent Pierre Carles en justice », Rue89, nouvelobs.com,‎ 18 décembre 2008 (lire en ligne)
  20. « Plainte conte "Choron dernière": Cabu, Val et Wolinski déboutés », sur L'Obs (consulté le 13 mars 2021)
  21. Marlène Coulomb-Gully, « Le corps présidentiel : Représentation politique et incarnation dans la campagne présidentielle française de 2007 », Mots. Les langages du politique, no 89,‎ janvier 2009, p. 25-38 (lire en ligne, consulté le 18 avril 2012)
  22. Cyrille Rivallan, « Voir : Fin de concession, de Pierre Carles », Acrimed,‎ 24 novembre 2010 (lire en ligne)
  23. Sébastien Rochat, « Interview masquée : Aphatie balance Pierre Carles », Arrêt sur images,‎ 23 mars 2012 (lire en ligne, consulté le 17 avril 2012)
  24. E. J., « Un film critique sur la campagne à voir pendant la soirée électorale », La Voix du Nord,‎ 21 avril 2012 (lire en ligne, consulté le 1er mai 2012)
  25. Pierre Rimbert, « Les médias contre l’égalité », Le Monde diplomatique,‎ mai 2012 (lire en ligne, consulté le 26 décembre 2012)
  26. Release Officiel pour réseaux P2P. Décembre 2012 Torrent 411
  27. « Pierre Carles » (fiche film), sur Allociné.
  28. « Un berger et deux perchés à l'Élysée  ? », sur Politis, 23 janvier 2019 (consulté le 24 janvier 2019).
  29. « Le Rond-point de la colère », sur Les Mutins de Pangée, 2019 (consulté le 20 décembre 2019).
  30. Arnaud Boucomont, « Un projet de film « gilets jaunes » autour du rond-point d'Aimargues », sur Midi libre, 24 janvier 2019 (consulté le 20 décembre 2019).
  31. « L’affaire Clément Méric - Pierre Carles », sur Siné Mensuel, 3 juillet 2013 (consulté le 19 décembre 2018)
  32. « Meurtre de Clément Méric : Réponse à Pierre Carles », sur www.alternativelibertaire.org (consulté le 19 décembre 2018)
  33. « La Horde – Quand Pierre Carles salit la mémoire de Clément », sur lahorde.samizdat.net (consulté le 19 décembre 2018)
  34. François Ruffin, « L’air du soupçon », Journal Fakir,‎ 10 septembre 2013 (lire en ligne, consulté le 18 avril 2019).
  35. « Article11 - Clément Méric, mort pour ses idées dans un monde sans idées - Serge Quadruppani et Odile Henry », sur www.article11.info (consulté le 19 décembre 2018)
  36. « Pierre Carles proteste de sa bonne foi », sur www.unioncommunistelibertaire.org (consulté le 17 juin 2025).
  37. « Base de données Lumiere » (consulté le 13 mai 2012)

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Article connexe

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  • Filmographie de l'altermondialisme

Bibliographie

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  • Antoine de Baecque, « Paf sur le pif de l'« idiot » », Cahiers du cinéma, no 530,‎ décembre 1998, p. 5
  • Philippe Gajan, « Au royaume des apparences : Pas vu pas pris de Pierre Carles », 24 images, no 95,‎ 1998-1999, p. 45 (lire en ligne)
  • Erwan Higuinen, « La sociologie est un sport de combat », Cahiers du cinéma, no 557,‎ mai 2001, p. 122-123
  • Charlotte Garson, « Enfin pris ? », Cahiers du cinéma, no 572,‎ octobre 2002, p. 86
  • Jean-Michel Frodon, « Attention danger travail », Cahiers du cinéma, no 583,‎ octobre 2003, p. 40
  • Pascal Benvenuti, « De Juppé, forcément… à DSK, Hollande, etc », Tête-à-tête « Images du pouvoir », no 3,‎ printemps 2012 (lire en ligne, consulté le 18 avril 2012)

Liens externes

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A consulter en ligne

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Fin de concession

De Pierre Carles

2h08min40

  • Documentaire
Où en est la critique radicale des médias en France dix ans après la parution de "Sur la télévision" de Pierre Bourdieu, des "Nouveaux chiens de garde" de Serge Halimi, du journal "Pour Lire Pas Lu/Le Plan B",des films de Pierre Carles "Pas vu pas pris" et "Enfin pris ?". Toujours d’attaque, semble t-il, à voir comment Carles et ses comparses repartent en 2009, fleur au fusil, à l’assaut de la citadelle TF1 et des dinosaures du PAF.  Leur documentaire porte sur la privatisation de TF1 et sur le fait qu’aucune chaîne de télévision n’a enquêté sur les conditions d’attribution de la première chaîne française au groupe industriel Bouygues, ou sur les rapports de la famille Bouygues avec un certain… Nicolas Sarkozy, avocat d’affaires de Martin Bouygues. Mais au fur et à mesure que Pierre Carles (alias Carlos Pedro, vrai-faux caméraman uruguayen) et sa bande de reporters pieds nickelés tentent de régler leurs comptes aux puissants de la télévision, les choses ne se déroulent pas comme prévu. Le réalisateur a perdu une partie de son fighting spirit ; ses adversaires savent désormais comment s’y prendre pour neutraliser ou ignorer l’ex-chevalier blanc du petit écran. Aussi, il en vient à se poser des questions sur son rôle de justicier, sur le contre-pouvoir, sur sa volonté de changer le monde. Et avec lui, chemine une réflexion ludique et bouleversante : que n’avons nous pas fait pour que rien ne bouge ? La critique des médias aurait-elle fait son temps ? Ou bien faut-il envisager de changer de méthodes ?
Forfait

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