Naissance |
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Française |
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Producteur de cinéma, acteur, agent artistique ![]() |
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Source: Article Dominique Besnehard de Wikipédia en français (auteurs)
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Naissance |
5 février 1954 (71 ans) Bois-Colombes (France) |
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Nationalité |
Française |
Formation |
École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre ![]() |
Activités |
Producteur de cinéma, acteur, agent artistique ![]() |
Fratrie |
Daniel Besnehard ![]() |
Taille |
1,81 m ![]() |
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Distinctions |
Officier des Arts et des Lettres (2014) Officier de la Légion d'honneur (2017) ![]() |
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Dominique Besnehard, né le 5 février 1954 à Bois-Colombes (Seine), est un producteur de cinéma, acteur et agent artistique français.
Il a d'abord été directeur de casting avant d'être un des plus grands agents artistiques français en représentant pendant deux décennies de nombreux acteurs, actrices et metteurs en scène au sein de l'agence Artmedia.
Dans les années 2010, il est à l'initiative de la série télévisée à succès Dix pour cent (2015-2020), qui suit le quotidien de plusieurs agents d'acteurs et s'inspire de sa propre expérience.
Dominique Besnehard, né le 5 février 1954 à Bois-Colombes, grandit entre Houlgate et Vire, en Normandie.
Ses parents, André (1921-2011) et Albertine (1923-2022[1]), épiciers[2], normands et gaullistes[3] tiennent une crèmerie, puis un petit supermarché. Il a une sœur aînée, Sophie[4] et un frère jumeau dizygote, le dramaturge et écrivain Daniel Besnehard.
Vers 5 ou 6 ans, il assiste à un tournage dans une rue de Paris du film L'Affaire d'une nuit d'Henri Verneuil, dans lequel son père est recruté comme figurant spontané : sa passion pour le 7e art est confirmée. Il compile des fiches sur tous ces comédiens qu'il aperçoit au cinéma ou à la télévision[2].
Au lycée de Deauville, sa professeur de français, Mme Schoenfeld, l'initie au théâtre et aux textes. Il passe ainsi de Télé 7 jours et Salut les copains à Jean Anouilh, Jean-Paul Sartre et Albert Camus. Pour assouvir sa passion du théâtre, il travaille l'été dans l'épicerie de ses parents pour pouvoir aller voir Roger Planchon ou Ariane Mnouchkine à la Comédie de Caen[5]. Adolescent, Crime et Châtiment avec Niels Arestrup au théâtre de l'Atelier l'a particulièrement marqué[6]. Atteint de zézaiement, il sait cependant que ce handicap risque de l'empêcher de devenir un grand acteur[2].
En juin 1973 il est reçu au baccalauréat et au concours de l'École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre de la Rue Blanche où il croise Évelyne Bouix, Christophe Malavoy, Jean-Pierre Darroussin et Catherine Frot. Il obtient, grâce à son professeur de français du lycée de Deauville, des rôles de figurant à la Comédie-Française, notamment dans la pièce Port-Royal au côté d'Isabelle Adjani.
Le père d'un copain de lycée, Alain Quercy, réalisateur de feuilletons, l'engage sur le tournage du téléfilm Ces grappes de ma vigne, comme responsable du casting et de la figuration, tout en lui donnant un petit rôle. Cette première expérience lui confirme sa vocation : s'occuper des comédiens.
À la suite de la projection du film Les Doigts dans la tête de Jacques Doillon, un ami qui a travaillé sur le film lui présente le réalisateur. Doillon, contre l'avis de la production qui désire un stagiaire muni d'un permis de conduire, impose Besnehard sur Un sac de billes. Besnehard assiste encore Doillon sur ses deux films suivants, sortis en 1979 (La femme qui pleure et La Drôlesse avec Madeleine Desdevises)[7], puis des acteurs représentés par l'agent jouent dans des films tournés par le réalisateur dans les années 1980 : Juliette Binoche (La Vie de famille), Béatrice Dalle (La Vengeance d'une femme), Richard Anconina (Le Petit Criminel)... Besnehard enchaîne les films (Diva et 37°2 le matin de Jean-Jacques Beineix, La Vie devant soi de Moshé Mizrahi, L'Homme blessé de Patrice Chéreau, Garçon ! de Claude Sautet, À nos amours de Maurice Pialat...) et devient l'un des plus grands découvreurs de talents du cinéma français en embrassant le métier de directeur de casting, introduit en France par Margot Capelier. En parallèle, il est acteur dans de nombreux films, le plus souvent dans des rôles secondaires.
Dans les années 1980, Besnehard a acquis une telle notoriété qu'il doit déménager pour échapper au harcèlement devant son domicile[2].
En 1986, il rejoint l'agence artistique Artmedia[2] et devient agent artistique, en prenant en charge le recrutement des jeunes comédiens et scénaristes. Il a ainsi été l'agent d'un certain nombre d'actrices, acteurs françaises et étrangers et réalisatrices et réalisateurs.
Réputé hypermnésique et énergique, Besnehard a la réputation d'être loyal à ses comédiens et les accompagner et défendre parfois en mélangeant vie personnelle et vie professionnelle[2]. Plusieurs témoignages recueillis dans une enquête de Télérama soulèvent d'ailleurs avoir ressenti, dans les interactions entre des comédiens aspirants et Besnehard, une forme d'abus de son pouvoir pour essayer d’obtenir des faveurs sexuelles[2].
Actrices | Acteurs | Réalisatrices | Réalisateurs |
---|---|---|---|
Isabelle Adjani | Niels Arestrup | Josée Dayan | François Ozon |
Sophie Marceau | Yvan Attal | Catherine Corsini | Jean-Michel Ribes |
Béatrice Dalle | Michel Blanc | Claire Denis | Bruno Nuytten |
Laetitia Casta | Jean-Claude Brialy | Claire Devers | Xavier Beauvois |
Jeanne Moreau | Alain Chabat | Alexandra Leclère | Bernie Bonvoisin |
Nathalie Baye | Nicolas Duvauchelle | Samuel Benchetrit | |
Sylvie Vartan | Charles Aznavour | Cédric Kahn | |
Emmanuelle Béart | Christophe Lambert | Bruno Chiche | |
Charlotte Gainsbourg | Stanislas Merhar | Francis Girod | |
Cécile de France | Robinson Stévenin | Gérard Jourd'hui | |
Laura Smet | Richard Anconina | Gérard Pirès | |
Emmanuelle Seigner | Rupert Everett | Patrick Rotman | |
Anouk Aimée | Stefano Accorsi | Pierre Salvadori | |
Line Renaud | Jean-Hugues Anglade | Bernard Stora | |
Eva Green | Jean-Pierre Bisson | Andrzej Żuławski | |
Marlène Jobert | Pierre Richard | Luc Béraud | |
Mylène Demongeot | Alain Souchon | ||
Vahina Giocante | Éric Cantona | ||
Ariane Ascaride | Guy Bedos | ||
Muriel Robin | Pierre Arditi | ||
Jacqueline Bisset | Murray Head | ||
Évelyne Bouix | Bruno Madinier | ||
Caroline Cellier | Florent Pagny | ||
Julie Depardieu | Jean-Louis Trintignant | ||
Isabella Ferrari | Philippe Torreton | ||
Anna Galiena | Michael Vartan | ||
Catherine Hiegel | Jacques Weber | ||
Valérie Kaprisky | |||
Anna Karina | |||
Chantal Lauby | |||
Salomé Lelouch | |||
Florence Pernel | |||
Micheline Presle | |||
Inés Sastre | |||
Mira Sorvino | |||
Louane |
En 2006, il quitte Artmedia après y avoir été agent pendant vingt-deux ans ; lors de sa fête de départ, il s'y déguise en roi Louis XVI et convie ses invités à assister à son « abdication »[2]. Il compte alors devenir producteur, et crée sa propre société de production, Mon Voisin Productions. Son influence décroît, mais la richesse de son réseau « reste son atout maître », estime une enquête de Télérama[2]. En mai 2007, le premier film coproduit par Dominique Besnehard, L'Âge des ténèbres de Denys Arcand, est sélectionné en clôture du 60e Festival de Cannes.
En 2008, il crée avec Marie-France Brière le festival du film francophone d'Angoulême[2]. Ce festival est organisé chaque fin du mois d'août dans la ville d'Angoulême.
Il est le présentateur des émissions télévisées Un ticket pour deux sur Canal+, une émission sur le cinéma, et des soirées théâtres sur Paris Première.[réf. nécessaire]
Le 1er juillet 2014, il est promu officier dans l'ordre des Arts et des Lettres.
Dans les années 2010, il est à l'initiative de la série télévisée à succès Dix pour cent (2015-2020), qui suit le quotidien de plusieurs agents d'acteurs et s'inspire de sa propre expérience. Il en propose l'idée, adaptée par Fanny Herrero, et la série relance sa popularité auprès du grand public. Herrero juge cependant leur collaboration difficile, et regrette sa vision du monde rétrograde. Elle témoigne notamment : « Il ne m’a pas empêchée de développer certaines intrigues dans la série, la parentalité lesbienne par exemple, mais ça ne l’intéressait pas. Pour lui, c’étaient des histoires de bonnes femmes »[2].
En homme de gauche, Dominique Besnehard soutient et conseille ouvertement la femme politique française Ségolène Royal à sa candidature à la présidence de la République. Il lui fait rencontrer de nombreux artistes qui viennent à leur tour la soutenir dans les différents meetings qu'elle organise comme au stade Charléty en mai 2007 ou lors de la première du Rassemblement de la Fraternité, grand concert populaire qui se déroule au Zénith de Paris, en septembre 2008. En 2009, après diverses polémiques et divergences, il déclare « prendre du recul » par rapport à cet engagement tout en restant très attaché aux valeurs de la gauche.
En novembre 2016, il cosigne une tribune avec d'autres personnalités du monde du spectacle pour dénoncer le « Hollande-bashing » (dénigrement de Hollande), rappelant « tout ce qui a été accompli », notamment « la sanctuarisation du budget de la culture »[8],[9].
En 2021, il affiche en vidéo son soutien à Valérie Pécresse (LR) pour les régionales en Île-de-France[réf. nécessaire], et reproche aussi à Jean-Luc Mélenchon d'avoir pris la parole le 1er mai dans le cadre journée internationale des travailleurs, se disant convaincu que le 1er mai était « le jour de Marine Le Pen »[10],[11].
Il soutient Emmanuel Macron lors de l'élection présidentielle de 2022[12].
En mars 2018, il est visé par une plainte de la part de Caroline De Haas après avoir déclaré qu'il avait envie de « la gifler » en raison des propos tenus par la militante féministe courant février où elle estimait qu'« un homme sur deux ou trois est un agresseur » sexuel[13]. Il regrette ensuite ses propos, tout en affirmant ne pas souhaiter lui présenter d'excuses, estimant que c'est à Caroline De Haas de s'excuser la première[14].
En décembre 2023, il est signataire de la tribune controversée N'effacez pas Gérard Depardieu visant notamment à défendre la présomption d'innocence de Gérard Depardieu, alors accusé de viol, agression sexuelle et harcèlement sexuel[15]. Le 20 janvier 2024, les élus du conseil municipal de La Couronne décident de débaptiser le théâtre « Les 2B » (Brière, Besnehard)[16] à cause de la signature de Besnehard et Marie-France Brière à la tribune de soutien[17]. Au même moment, Dominique Besnehard revient sur son soutien à Depardieu : « C'est une erreur de ma part »[18]. Le 13 mars 2025, lors de son audition devant la commission d'enquête parlementaire relative aux violences commises dans les secteurs du cinéma, de l’audiovisuel, du spectacle vivant, de la mode et de la publicité, Dominique Besnehard a cette fois assumé son soutien à l'acteur[19].
Le 30 août 2018, Dominique Besnehard avait déjà pris la défense de Gérard Depardieu suite à la révélation d'une plainte pour viol le visant, en écrivant sur son compte Facebook : « À quel moment ces apprenties comédiennes arrivistes vont-elles cesser de proférer des accusations pour se faire connaître ? [...] De mon temps, les jeunes comédiennes apprenaient le théâtre dans un cours et n'attendaient pas un rendez-vous professionnel au domicile d'une star pour l'accuser de geste déplacé [...] Je suis confiant que tout cela va se terminer par un psytt. »[20]
Il a programmé lors de l'édition 2021 du Festival du film francophone le film CE2 du réalisateur Jacques Doillon[21]. En février 2024, il dénigre dans un commentaire publié sur Facebook l'une des actrices du film, Nora Hamzawi, après que celle-ci a dit ne pas soutenir la décision de sortir le film le mois suivant[22],[23].
En février 2024, les acteurs Farouk Benalleg et Pierre Bégué accusent Dominique Besnehard d'agression sexuelle, respectivement en 1994 et en 2017[24]. En mai 2024, Giovanni Savoia et un autre acteur accusent l'ancien agent d'Artmedia d'avoir abusé de son pouvoir, respectivement au début des années 2000 et dans les années 1990, pour essayer d'obtenir des faveurs sexuelles. L'intéressé nie tout abus[25].
Le 13 mars 2025, lors de son audition devant la commission d'enquête parlementaire relative aux violences commises dans les secteurs du cinéma, de l’audiovisuel, du spectacle vivant, de la mode et de la publicité, Dominique Besnehard met en cause le comportement de certaines plaignantes : « Quand j’étais agent, j’ai vu des actrices un peu dépasser les bornes. On ne va pas dans un hôtel avec un metteur en scène. Excusez-moi, Weinstein qui allait à Cannes, certaines actrices allaient dans sa chambre pour peut-être faire une carrière américaine. Je l’ai vu, ça ! J’ai même des actrices dont je m’occupais qui y sont allées ! »[19].
Dominique Besnehard est ouvertement homosexuel[26].
Il est l'un des deux parrains de Laura Smet, fille de Johnny Hallyday et de Nathalie Baye[27],[28].
Il apparaît en tant que comédien dans de nombreux films.
En 2019, il est l'un des six jurés de l'émission Le Grand Oral, diffusée sur France 2[29].
Le 17 décembre 2022, il fait partie des membres du jury à l'élection de Miss France 2023.
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