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Affiche du document 10. Foresterie et utilisations du bois de châtaignier

10. Foresterie et utilisations du bois de châtaignier

Gérard BRIANE

47min43

  • Économie
  • Sciences de la vie, Biologie
  • Botanique
  • Agriculture, Exploitation de la faune et de la flore
Le bois du châtaignier est naturellement durable en raison de sa forte teneur en tanin qui lui confère une grande résistance aux diverses agressions : champignons, insectes et autres éléments naturels. Son utilisation passée et actuelle est très variée. Certains usages ont aujourd'hui quasiment disparu mais d'autres perdurent : le bois de chauffe, la menuiserie et l'ébénisterie, le bois de charpente et d'ossature, la fabrication de parquets et, à présent, la fabrication de meubles design. La vannerie a toujours été une valorisation artisanale importante et spécifique au bois de châtaignier, un bois souple et facile à travailler. Mais aujourd'hui, les professionnels lui accordent bien d'autres qualités et responsabilités.
En effet, le châtaignier, parmi les feuillus, est une essence qui a une croissance assez rapide et de bonnes aptitudes à une exploitation en sylviculture dynamique. Il offre un prix très intéressant, parfois supérieur au chêne pour les acheteurs du Sud de l'Europe (Italie, Espagne). Il connaît de grands défis car il souffre de diverses pathologies sanitaires qui affectent la santé de ses peuplements (surtout en forêts) : le chancre, l'Encre, la petite guêpe du châtaignier (cynips), etc. Malgré tous ces problèmes, il a un fort potentiel parce que c'est un bois qui, dans certaines conditions, est pratiquement comparable aux bois tropicaux, ce qui en fait une essence aux usages multiples, tant par sa durabilité, en extérieur, que par son potentiel du point de vue de l'innovation technologique et du développement de produits nouveaux. Mais il a aussi un grand avenir face au concept de développement durable : c'est un matériau renouvelable, c'est une matière première pour de nombreux usages, où rien ne se perd (chimie, pâte, etc.), et c'est une matière première utilisable pour produire de l'énergie. A une époque où l'on souhaite moins polluer que par le passé, disposer de bois devient un atout important pour la construction car sa mise en oeuvre est économe en énergie. Le châtaignier est donc un bois polyvalent, multifonctionnel et qui, parmi les feuillus, est celui qui a le plus large domaine d'utilisation.
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Affiche du document La chimie des sols

La chimie des sols

André AMBLES

1h15min25

  • Chimie, Cristallographie, Mineralogie
  • Agriculture, Exploitation de la faune et de la flore
Le sol est un milieu essentiel pour de nombreux êtres vivants, il constitue un véritable réacteur biologique dont les principaux processus concernent la transformation de la matière organique. Du fait des pratiques culturales modernes, le taux de matière organique des sols tend à diminuer. La matière organique joue pourtant un rôle considérable sur les propriétés chimiques et physiques des sols par exemple la perméabilité, la stabilité structurale, la capacité de rétention et de circulation de l'eau. Le problème actuel grave de l'érosion des sols est pour une grande part une conséquence de teneurs insuffisantes en carbone organique. Mieux connaître les processus de fonctionnement des sols pour mieux les utiliser et les préserver impose de bien connaître leur matière organique et les réactions de transformation qui l'affectent. Dans les sols, les formes les plus intéressantes de matière organique sont les lipides et les substances humiques dont la structure moléculaire est encore largement inconnue et la définition peu précise. Le carbone organique des sols est d'origine végétale ou microbienne. L'activité biologique transforme une partie du carbone végétal ou microbien - par un processus naturel appelé humification - en composés de type " humique ", plus stables que les formes initiales et qui correspondent probablement à des formes transitoires de " stockage " de carbone organique dans les sols. Ces processus ne sont que partiellement connus. À terme, une partie du carbone organique-déchet " propre " pourrait être facilement recyclée, à un coût réduit économiquement acceptable, pour corriger les pratiques actuelles et ainsi compenser les déficits en carbone. Des résultats particulièrement intéressants ont déjà été obtenus. À l'inverse, certains sols carencés à activité biologique réduite, où la matière organique tend à s'accumuler, peuvent être facilement améliorés en compensant les carences et en favorisant ainsi le turn-over de la matière organique.
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Affiche du document Les passionnés de la vigne et du vin

Les passionnés de la vigne et du vin

Jean-Christian TULET

15min18

  • Économie
  • Agriculture, Exploitation de la faune et de la flore
Le monde du vin a attiré depuis une quarantaine d’années d’importants investissements dans les vignobles et dans les caves. Peu d’autres activités agricoles ont, en Occident, suscité en effet depuis si longtemps autant d’intérêt et de passion de la part des hommes. Parmi les nouveaux venus à la viticulture, les profils et les origines sont très variés : monde de la culture, des arts, du cinéma, mais aussi de la finance, du BTP, enseignants, chercheurs, industriels, commerciaux, artisans, etc.

Quelques uns ont quitté la ville pour des raisons personnelles, de santé, changement de cadre de vie. Si certains propriétaires ont confié leur exploitation à un directeur, un œnologue ou un contremaitre (faisant office d’homme à tout faire), d’autres au contraire sont des passionnés.
Véritables autodidactes qui ont beaucoup circulé, observé, appris et qui souhaitent tout connaître, tout explorer dans la vitiviniculture moderne. Ils viennent au monde du vin avec des idées nouvelles, créatives, ils s’impliquent directement dans le travail de leurs vignes et dans l’élaboration des vins, leurs vins, cela dans une perspective, toujours, de qualité. C’est le profil et le cheminement de quelques-uns parmi ces nouveaux venus, ces passionnés, que nous voulons montrer à travers ce film documentaire.

Les questions de rentabilité, de diffusion/commercialisation de leur production ne sont pas étrangères à leurs idéaux, elles font nécessairement partie de leur volonté de réussir. Leurs vins ne sont pas ceux produits par la longue tradition paysanne et ils ne sont pas non plus destinés à une commercialisation locale mais plutôt orientés vers l’exportation et les marchés internationaux.
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Affiche du document 5. L'écologie du châtaignier

5. L'écologie du châtaignier

Gérard BRIANE

15min46

  • Sciences de la vie, Biologie
  • Botanique
  • Agriculture, Exploitation de la faune et de la flore
Arbre centenaire, voire millénaire, quand on le coupe ou qu'on le brûle, le châtaignier repousse toujours ; il a résisté à de nombreux fléaux, même à l'homme quand celui-ci s'est montré son pire ennemi. Pour lui, le châtaignier est un arbre à double vocation : il peut être utilisé conjointement pour la production de fruit et de bois (dans un système agro-forestier) ou exclusivement pour la production de bois (système forestier). Quand il est cultivé pour produire du bois, le châtaignier se présente sous forme de peuplements traditionnels, localisés surtout dans des espaces de moyenne montagne, sans distribution définie, composés d'arbres centenaires, formant des couverts végétaux d'une indéniable valeur écologique, floristique et faunistique.
Le châtaignier apparaît également dans des plantations modernes, ordonnées et spécialement planifiées pour la production de fruit, localisées sur des terrains de moyenne ou basse altitude et, de plus en plus, sur des terrains agricoles de plaine ou sur des surfaces relativement planes permettant la mécanisation de la récolte. Ces châtaigneraies sont des vergers récents, tout à fait identiques à d'autres vergers conduits en arboriculture optimisée. La châtaigneraie traditionnelle est un écosystème d'origine humaine qui offre par ailleurs une biodiversité reconnue au niveau européen à travers le réseau Natura 2000. Il est reconnu que les châtaigneraies entretenues, cultivées, présentent une biodiversité supérieure à celle des forêts fermées.
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Affiche du document 0. Des châtaigniers et des hommes - Le renouveau de la castanéiculture dans le Sud européen
Introduction

0. Des châtaigniers et des hommes - Le renouveau de la castanéiculture dans le Sud européen Introduction

Gérard BRIANE

05min00

  • Botanique
  • Agriculture, Exploitation de la faune et de la flore
Le
géographe replace son travail de recherche dans le contexte de
l’époque. « Il s’agissait alors de savoir pourquoi le
châtaignier était cultivé dans certaines régions et pas dans
d’autres, pour des raisons qui étaient autres que des raisons
environnementales ». Il nous explique l’écologie du
châtaignier, les conditions pédologiques, climatiques, édaphiques
qui conviennent le mieux à cet arbre. « Comme ce n’était
pas un arbre forestier, j’ai voulu montrer les causes de la
plantation et surtout la date ». Le chercheur a donc réalisé
un travail de géographie historique sur cette essence et, grâce à
des documents d’archive importants, retrouvés en Ardèche
notamment, il a pu démontrer qu’on avait surtout planté le
châtaignier entre le XVIe siècle et la fin du XVIIIe,
début du XIXe siècle et, « après, on a arrêté ;
avant il n’y en avait pas besoin parce qu’il n’y avait pas
grand monde dans les montagnes et après ça a été à la fois la
révolution agricole et l’exode rural, donc on n’a plus eu besoin
de châtaigniers et de châtaignes pour se nourrir ».
Au moment
où il réalisait ses recherches, l’auteur de Terres de
Castanide a assisté au déclin de la châtaigneraie vivrière,
et sa vision de la castanéiculture européenne, à ce moment-là,
était plutôt pessimiste, c’était du moins ce qui se dégageait
dans la conclusion de sa thèse, en 1986. Aujourd’hui, trois
décennies plus tard, «pour des raisons qui tiennent à l’amour de
l’environnement, aux produits identitaires, au tourisme rural »,
Jean-Robert Pitte constate que, finalement, « un certain
nombre de gens ont replanté des châtaigniers et ont imaginé des
produits, à base de châtaignes, qui leur permettent, sinon de vivre
intégralement à base du châtaignier, mais de constituer, grâce à
cet arbre et à ses productions, une part plus ou moins importante de
leurs ressources… une série de niches, les unes à côté des
autres qui permettent aux gens de vivre. »
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Affiche du document 1. Les quatre temps du châtaignier

1. Les quatre temps du châtaignier

Gérard BRIANE

18min48

  • Sciences de la vie, Biologie
  • Botanique
  • Agriculture, Exploitation de la faune et de la flore
La châtaigne est un fruit de saison, on ne la voit apparaître sur les étals qu'à partir des mois d'octobre, novembre. Le reste de l'année, on n'entend pratiquement pas parler d'elle. Cela ne signifie pas que le castanéiculteur n'a rien à faire, bien au contraire. Tailler, planter, élaguer les arbres, nettoyer la châtaigneraie, tout cela se passe l'hiver, en morte saison. Dans les paysages en terrasses, le producteur se doit aussi, s'il aime les châtaigneraies, d'entretenir les murettes de soutènement, de restaurer les chemins, les canaux d'irrigation, les beals, les pesquiers, les calades.
Au printemps démarre l'une des activités majeures de la castanéiculture : la greffe, ou plutôt les greffes car chacune a son importance. C'est la saison où la sève circule à nouveau dans les arbres, où la nature redémarre.
Les mois d'été sont aussi des mois d'importance, car il faut entretenir la châtaigneraie, nettoyer le sol, couper ou arracher les ronces, maintenir le sol propre pour préparer la prochaine récolte. Le châtaignier ayant une floraison très tardive, début juillet dans de nombreuses régions européennes, c'est la saison des transhumances dans les châtaigneraies pour les apiculteurs. En principe, apiculture et castanéiculture font bon ménage, parfois même les castanéiculteurs ont aussi des ruches et mènent cette double activité.
La saison phare de la castanéiculture, c'est tout de même l'automne. C'est le moment de la récolte, du tri, de la vente en frais pour certains, pour d'autres il faut mener parallèlement à la récolte la préparation des confitures de marrons, s'ils transforment eux-mêmes leur production, afin de donner une meilleure valeur ajoutée à leur travail. Pour d'autres encore, les châtaignes seront menées à la clède, au secador, afin d'être séchées et conservées soit en châtaignons, blanchettes, auriols, soit réduites en brisures pour en faire, une fois très bien déshydratées, de la farine de châtaigne.
Le cycle des saisons sera enfin terminé, mais il sera déjà l'heure de reprendre une nouvelle année castanéicole, avec l'entretien de la châtaigneraie en ratissant et en brûlant de nouveau les feuilles et les bogues des châtaigniers.
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Affiche du document 12. Mise en valeur de la châtaigneraie à travers les espaces protégés : le cas du Parc National des Cévennes

12. Mise en valeur de la châtaigneraie à travers les espaces protégés : le cas du Parc National des Cévennes

Gérard BRIANE

13min28

  • Économie
  • Sciences de la vie, Biologie
  • Botanique
  • Agriculture, Exploitation de la faune et de la flore
En 1970, le Parc national des Cévennes est créé. S'il vise à conserver les paysages caussenards et cévenols de très haute qualité, il fonde aussi de nombreux espoirs sur la réactivation de l'économie locale alors tombée en déshérence. La crise de la châtaigne et de la soie, les deux guerres et l'exode rural avaient particulièrement malmené les Cévennes, dès lors en quête d'un nouveau projet de territoire.
Comment concilier le maintien de la population locale avec ses activités économiques et la protection du patrimoine naturel et culturel ? Autour de ces questionnements sont nées des initiatives locales d'individus, d'associations, d'organismes professionnels et du Parc des Cévennes. Son directeur Jacques Merlin témoigne dans ce film : "Le Parc National des Cévennes se trouve dans un milieu très habité et c'est un parc dont l'objet n'est pas de soustraire la nature à l'activité de l'homme mais au contraire de travailler avec l'homme et ses activités pour mieux protéger la nature". C'est un cas assez exceptionnel. Pourtant, beaucoup de gens ont parlé d'un "Parc National au rabais, puisqu'il y a plein d'activités humaines !".
Aujourd'hui, c'est plutôt un concept qui est recherché. Le modèle du Parc National des Cévennes se situe aux nouvelles frontières du développement durable : comment la société fait avec sa nature et son avenir, plutôt que de séparer les deux, la société et la nature. Et donc la châtaigneraie est un des espaces, un des objets, une des histoires qui sont au coeur de ce vaste territoire.
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