Documents pour «privatisation»

Documents pour "privatisation"
Affiche du document La déréglementation

La déréglementation

Christian STOFFAES

1h29min28

  • Science politique
"Des milliers de lois, des milliers d'actes de portée réglementaire - et nul n'est censé ignorer la loi... La déréglementation est une des formes qu'ont prises, ces dernières années, les nouvelles politiques économiques issues de la révolution libéral-monétariste : aux côtés de la désinflation, de la baisse des impôts, du libre-échange, des privatisations, la déréglementation fait partie de la panoplie des instruments de la libéralisation et de la globalisation de l'économie. Dans le secteur des télécommunications, elle est à l'origine de la téléphonie mobile et de la révolution Internet et donc de la "" nouvelle économie "". C'est donc un aspect majeur du monde contemporain. Comme son nom l'indique, la déréglementation consiste à supprimer des règlements, c'est à dire des textes de portée juridique. Tout au long du XXème siècle, c'est la montée continue de l'emprise de l'Etat sur l'économie qui caractérisait les politiques économiques par rapport au "" laissez faire "" du XIXème siècle capitaliste et libéral. Le siècle s'achève par un mouvement en sens inverse : on juge généralement aujourd'hui qu'il y a trop de contraintes au libre jeu du marché, que les réglementations excessives pénalisent les initiatives, l'esprit d'entreprise et l'innovation -c'est à dire la croissance économique et l'emploi. Ainsi, est-il généralement admis qu'une réglementation excessive du marché du travail porte une certaine responsabilité dans la persistance du chômage. On cite volontiers en exemple l'économie américaine - où la liberté contractuelle des relations du travail est plus grande qu'en Europe - formidable machine à créer des emplois. L'argumentaire libéral, certes, est contesté. Le sujet n'est pas ici de disserter sur le bien-fondé de la déréglementation, ni sur les raisons pour lesquelles on brûle aujourd'hui ce qu'on adorait hier - l'Etat-Providence, les nationalisations, la planification centralisée, le rôle social de l'Etat : il est de décrire et d'analyser. Parmi les domaines où s'appliquent les politiques de déréglementation, on propose de focaliser l'attention sur les services publics, en raison de l'importance des enjeux et de la complexité du sujet. "
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Affiche du document Le service public et ses missions

Le service public et ses missions

Michel ROCARD

1h34min06

  • Science politique
Conférence donnée le 9 juin 2000 par Michel ROCARD.
Le concept de service public en France est étroitement lié à l'idée de l'intérêt général et repose sur trois définitions complémentaires : au plan juridique, le service public relève de trois principes : la continuité, l'égalité, l'adaptabilité ; la définition économique repose sur le fait que les services publics permettent de prendre en compte des phénomènes que le marché ignore : gestion du long terme, investissements lourds non immédiatement rentables, préservation d'un bien rare ou précieux et gestion de l'espace ; au-delà de ces définitions juridiques et économiques le concept de service public est de nature politique et relève d'un mode d'organisation sociale. En effet, il représente à chaque niveau géographique (local, régional, national, européen, voire demain, peut-être, mondial) : la garantie pour chacun d'accéder à des biens ou services essentiels pour la satisfaction de ses besoins, la garantie d'exercice des droits fondamentaux de la personne, conditions du lien social, l'intérêt général de la collectivité concernée, un moyen essentiel que se donne la puissance publique pour assurer la cohésion économique, sociale, territoriale, culturelle, pour réguler le marché, conduire des politiques de développement.
Le service public est en France l'objet d'une quasi sacralisation qui a nourri bien des confusions, en particulier entre missions de service public et organe chargé de leur mise en oeuvre, entre secteur public et monopole, tant chacun le renvoie à ses propres références et conceptions.
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Affiche du document Structures de financement, exigences des actionnaires et nouveaux modes de gouvernement des entreprises françaises

Structures de financement, exigences des actionnaires et nouveaux modes de gouvernement des entreprises françaises

Elie COHEN

1h15min42

  • Gestion des entreprises et services connexes
Les changements intervenus dans le système financier se traduisent par une transformation de la structure de financement des entreprises et par une modification profonde des comportements d'épargne des ménages et des autres acteurs. Ces changements conduisent à l'expression beaucoup plus ouverte des exigences de rendement requis par les actionnaires. Ils entraînent également la mise en place de nouveaux modes de gouvernement. La véritable "révolution financière " qui s'est diffusée dans la plupart des pays développés a bouleversé la structure de la demande et la structure de l'offre de capitaux en France, au cours des deux dernières décennies. S'agissant de la demande de capitaux, les changements observés affectent la structure de financement des entreprises françaises. Ils se traduisent par le recours accru à l'émission de titres sur le marché des capitaux. On assiste ainsi à l'affirmation croissante du rôle du marché financier au détriment des circuits d'intermédiation financière dominés par les crédits bancaires. S'agissant de l'offre de fonds, le changement affecte les instruments utilisés par les épargnants pour allouer leurs excédents ainsi que les circuits de collecte et d'allocation de l'épargne. Outre un engouement nouveau pour les placements en titres, les épargnants manifestent un intérêt pour des formes multiples de gestion collective qui mobilisent la compétence de gérants professionnels et leur permettent de prétendre à des performances accrues aussi bien en termes de rendement de leurs actifs qu'en termes de contrôle des risques qui leur sont associés. La concurrence qui s'établit entre les émissions de titres domestiques ou internationaux mais aussi entre l'investissement en titres et les autres formes de gestion patrimoniale débouche sur des comportements plus vigilants de la part des épargnants. On assiste notamment à l'affirmation d'exigences de rendement élevées de la part des détenteurs d'actions. Le lien entre l'évolution des comportements d'épargne et celle des modes de financement explique ainsi l'apparition de nouvelles formes de contrôle exercées sur les dirigeants d'entreprises et l'affirmation de nouveaux modes et de nouvelles normes de gouvernance des entreprises.
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Affiche du document L'impact de la mondialisation sur l'entreprise

L'impact de la mondialisation sur l'entreprise

Yann DUCHESNE

1h00min50

  • Économie
Face à la mondialisation qui s'accélère, les "" actifs immatériels "" constituent une source clé d'avantage concurrentiel. Dans une économie mondialisée où les opportunités de marché sont quasi-pléthoriques, où les capitaux sont de moins en moins une ressource rare, où les technologies sont de plus en plus accessibles et où le coût des interactions baisse de façon vertigineuse, les entreprises doivent s'assurer le contrôle d'avantages compétitifs immatériels. Ce sont les savoir-faire spécifiques et exemplaires, la marque (réputation), les réseaux de relations privilégiées, qui constituent les nouveaux avantages comparatifs. L'importance des ressources immatérielles n'est certes pas nouvelle. Mais elle est intensifiée par la mondialisation : l'ouverture des marchés, dont celui des capitaux, rend moins durables les avantages comparatifs liés à la possession d'actifs physiques ou à l'existence de barrières d'entrée. L'exploitation de ces atouts immatériels dépend de la mise en oeuvre de l'intelligence et de la créativité humaines, donc, plus que jamais, de la qualité des individus que les entreprises sont capables d'attirer. Cela explique la guerre des "" talents "" managériaux engagée par les grandes entreprises : leur aptitude à anticiper et à exploiter les opportunités de la mondialisation, mais aussi à en déjouer les risques, repose largement sur leur capacité à attirer et développer ces talents. Ainsi, parce qu'ils permettent d'exploiter au mieux les actifs matériels, ces avantages comparatifs immatériels constituent les accélérateurs de la performance économique et boursière de l'entreprise. Les investisseurs attendent d'un "" entrepreneur "" qu'il utilise ses atouts dans tous les pays et dans tous les métiers où ils apportent de la valeur. D'où aussi le phénomène de ""course à la taille"" boursière en cours à l'échelle planétaire.
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