Documents pour «capitalisme»

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Affiche du document Conférence de Naomi Klein : Tout peut changer, capitalisme et changement climatique

Conférence de Naomi Klein : Tout peut changer, capitalisme et changement climatique

1h22min06

  • Économie
  • Sciences de la vie, Biologie
En décembre 2015, Paris (Le Bourget) a accueilli la Conférence de l’ONU sur le changement climatique. Ce sommet international devait constituer une étape décisive après plus de 20 ans de négociations internationales sur le climat.
Au cours de ces deux décennies, les émissions de gaz à effet de serre n’ont pas cessé d’augmenter. Les pays les plus pollueurs renoncent peu à peu à toute politique ambitieuse de réduction de leurs émissions.
Il n’y a là aucune fatalité, nous dit la journaliste et essayiste Naomi Klein dans son livre Tout peut changer, capitalisme & changement climatique (Actes Sud, mars 2015). Elle déconstruit avec sa lucidité et sa rigueur habituelles les mythes qui parasitent le débat sur le climat et constituent autant d’obstacles à l’action : non, le marché ne nous sauvera pas ; oui nous pouvons tourner la page des combustibles fossiles à condition d’accepter de limiter le pouvoir des multinationales et de repenser le fonctionnement de nos sociétés et de nos institutions.
Elle montre également que la bataille pour la transition vers des sociétés justes et durables est largement engagée. Les mobilisations sociales pour la justice climatique ouvrent en effet la voie vers une transformation radicale de nos sociétés : changer le monde plutôt que le détruire.
RÉALISATION
Pôle Création Audiovisuelle / Service Communication 
Alexandre Boutin - Lucie Fradet - Abdou Gassama - Patrick Masclaux
https://vimeo.com/paris8webtv
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Affiche du document Entreprises, mondialisation et gestion de la main d’œuvre

Entreprises, mondialisation et gestion de la main d’œuvre

Yann MOULIER-BOUTANG

1h20min23

  • Économie
Les approches néo-libérales qui défendent inconditionnellement la mondialisation post-nationale, celles, diversifiées, quelles soient polanyiennes, souverainistes, keynésiennes, de défense d'une régulation nationale épuisent-elles le champ des savoirs, rendent-elles compte des transformations effectives, dessinent-elles les possibilités d'action nouvelles en matière d'emploi, de protection sociale ? À l'âge d'une transformation profonde des concepts politiques de la souveraineté, de la représentation que d'aucuns nomment « impériale », la présente conférence se propose d'explorer un autre chemin. Nous appuyant sur trois éléments majeurs qui correspondent à nos recherches ; - la mobilité de la main d'oeuvre à l'échelle mondiale ; - les transformations actuelles que nous caractérisons au-delà de l'écume de la « nouvelle économie » comme le passage à un troisième capitaliste ; - L'émergence d'un usage de plus en plus diffusé des nouvelles technologies de l'information et de la communication s'appuyant sur le réseau, troisième terme irréductible à l'État et au marché ; nous entendons proposer un cadre de lecture renouvelé des transformations stratégiques des entreprises, des problèmes de gestion des ressources humaines en leur sein et dans les nouveaux territoires productifs, et plus globalement de la mutation du salariat et du système de sa gouvernance par les mécanismes de la protection sociale.
Accès libre
Affiche du document Le politique va-t-il mourir ?

Le politique va-t-il mourir ?

Zaki LAïDI

1h15min06

  • Science politique
Ce que l'« avènement » de la mondialisation suggère, c'est l'impossibilité de penser l'organisation et la stabilité du monde sur la base d'un simple système interétatique. La mondialisation nous fait passer d'une logique de boules de billard qui s'entrechoquent à une logique de flux qui se mélangent. D'où, d'ailleurs, l'idée de gouvernance mondiale qui sous-tend que la régulation mondiale n'est précisément plus réductible à la régulation exclusive des Etats. On parle de gouvernance parce que l'on ne peut plus parler uniquement des gouvernements. La gouvernance renvoie fondamentalement à l'idée que les choix et les décisions passent de plus en plus par des jeux de transactions entre acteurs de nature différente (Etats, entreprises privées et organisations non étatiques), plutôt que par une logique hiérarchique où un acteur – en l'occurrence l'Etat – dicterait sa conduite aux autres. C'est la raison pour laquelle l'idée de gouvernance exclut la perspective d'un super-Etat macro-régional ou mondial, car les problèmes qu'affronte l'Etat ne sont pas seulement affaire de taille ou de poids. Parler de super-Etat pour répondre à la crise de l'Etat, c'est donc prendre tout simplement le risque d'amplifier, au niveau d'une macro-région ou du monde, la crise de l'Etat. Ce qui vaut pour l'Etat vaut naturellement pour la démocratie. Combattre la dévitalisation de la démocratie par une sorte de translation à l'échelle macro-régionale ou mondiale est tout aussi illusoire. La gouvernance ne saurait donc être une simple affaire de translation institutionnelle vers un niveau plus élevé. Elle est plutôt un processus de réduction de l'indétermination historique qui pèse sur l'avenir de l'Etat à travers la construction d'arrangements entre acteurs hétérogènes du système mondial. Elle est une manière de penser le politique en dehors et au-delà de la question de la souveraineté, question à laquelle a été historiquement liée la réflexion sur l'Etat. La gouvernance sanctionne par là même la fin des visions téléologiques qui assigneraient à un sujet historique – l'Etat par exemple – une responsabilité particulière. C'est la raison pour laquelle toute tentative destinée à assigner à un nouvel acteur – par exemple la société civile – une sorte de nouvelle responsabilité historique qui succéderait à celle jouée par les Etats paraît peu crédible. (Zaki Laïdi, Extrait de « Etat, politique et mondialisation », préface à Un monde privé de sens, Hachette, coll. Pluriel, 2001)
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