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Affiche du document Conférence de Naomi Klein : Tout peut changer, capitalisme et changement climatique

Conférence de Naomi Klein : Tout peut changer, capitalisme et changement climatique

1h22min06

  • Économie
  • Sciences de la vie, Biologie
En décembre 2015, Paris (Le Bourget) a accueilli la Conférence de l’ONU sur le changement climatique. Ce sommet international devait constituer une étape décisive après plus de 20 ans de négociations internationales sur le climat.
Au cours de ces deux décennies, les émissions de gaz à effet de serre n’ont pas cessé d’augmenter. Les pays les plus pollueurs renoncent peu à peu à toute politique ambitieuse de réduction de leurs émissions.
Il n’y a là aucune fatalité, nous dit la journaliste et essayiste Naomi Klein dans son livre Tout peut changer, capitalisme & changement climatique (Actes Sud, mars 2015). Elle déconstruit avec sa lucidité et sa rigueur habituelles les mythes qui parasitent le débat sur le climat et constituent autant d’obstacles à l’action : non, le marché ne nous sauvera pas ; oui nous pouvons tourner la page des combustibles fossiles à condition d’accepter de limiter le pouvoir des multinationales et de repenser le fonctionnement de nos sociétés et de nos institutions.
Elle montre également que la bataille pour la transition vers des sociétés justes et durables est largement engagée. Les mobilisations sociales pour la justice climatique ouvrent en effet la voie vers une transformation radicale de nos sociétés : changer le monde plutôt que le détruire.
RÉALISATION
Pôle Création Audiovisuelle / Service Communication 
Alexandre Boutin - Lucie Fradet - Abdou Gassama - Patrick Masclaux
https://vimeo.com/paris8webtv
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Affiche du document 10. Foresterie et utilisations du bois de châtaignier

10. Foresterie et utilisations du bois de châtaignier

Gérard BRIANE

47min43

  • Économie
  • Sciences de la vie, Biologie
  • Botanique
  • Agriculture, Exploitation de la faune et de la flore
Le bois du châtaignier est naturellement durable en raison de sa forte teneur en tanin qui lui confère une grande résistance aux diverses agressions : champignons, insectes et autres éléments naturels. Son utilisation passée et actuelle est très variée. Certains usages ont aujourd'hui quasiment disparu mais d'autres perdurent : le bois de chauffe, la menuiserie et l'ébénisterie, le bois de charpente et d'ossature, la fabrication de parquets et, à présent, la fabrication de meubles design. La vannerie a toujours été une valorisation artisanale importante et spécifique au bois de châtaignier, un bois souple et facile à travailler. Mais aujourd'hui, les professionnels lui accordent bien d'autres qualités et responsabilités.
En effet, le châtaignier, parmi les feuillus, est une essence qui a une croissance assez rapide et de bonnes aptitudes à une exploitation en sylviculture dynamique. Il offre un prix très intéressant, parfois supérieur au chêne pour les acheteurs du Sud de l'Europe (Italie, Espagne). Il connaît de grands défis car il souffre de diverses pathologies sanitaires qui affectent la santé de ses peuplements (surtout en forêts) : le chancre, l'Encre, la petite guêpe du châtaignier (cynips), etc. Malgré tous ces problèmes, il a un fort potentiel parce que c'est un bois qui, dans certaines conditions, est pratiquement comparable aux bois tropicaux, ce qui en fait une essence aux usages multiples, tant par sa durabilité, en extérieur, que par son potentiel du point de vue de l'innovation technologique et du développement de produits nouveaux. Mais il a aussi un grand avenir face au concept de développement durable : c'est un matériau renouvelable, c'est une matière première pour de nombreux usages, où rien ne se perd (chimie, pâte, etc.), et c'est une matière première utilisable pour produire de l'énergie. A une époque où l'on souhaite moins polluer que par le passé, disposer de bois devient un atout important pour la construction car sa mise en oeuvre est économe en énergie. Le châtaignier est donc un bois polyvalent, multifonctionnel et qui, parmi les feuillus, est celui qui a le plus large domaine d'utilisation.
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Affiche du document Les passionnés de la vigne et du vin

Les passionnés de la vigne et du vin

Jean-Christian TULET

15min18

  • Économie
  • Agriculture, Exploitation de la faune et de la flore
Le monde du vin a attiré depuis une quarantaine d’années d’importants investissements dans les vignobles et dans les caves. Peu d’autres activités agricoles ont, en Occident, suscité en effet depuis si longtemps autant d’intérêt et de passion de la part des hommes. Parmi les nouveaux venus à la viticulture, les profils et les origines sont très variés : monde de la culture, des arts, du cinéma, mais aussi de la finance, du BTP, enseignants, chercheurs, industriels, commerciaux, artisans, etc.

Quelques uns ont quitté la ville pour des raisons personnelles, de santé, changement de cadre de vie. Si certains propriétaires ont confié leur exploitation à un directeur, un œnologue ou un contremaitre (faisant office d’homme à tout faire), d’autres au contraire sont des passionnés.
Véritables autodidactes qui ont beaucoup circulé, observé, appris et qui souhaitent tout connaître, tout explorer dans la vitiviniculture moderne. Ils viennent au monde du vin avec des idées nouvelles, créatives, ils s’impliquent directement dans le travail de leurs vignes et dans l’élaboration des vins, leurs vins, cela dans une perspective, toujours, de qualité. C’est le profil et le cheminement de quelques-uns parmi ces nouveaux venus, ces passionnés, que nous voulons montrer à travers ce film documentaire.

Les questions de rentabilité, de diffusion/commercialisation de leur production ne sont pas étrangères à leurs idéaux, elles font nécessairement partie de leur volonté de réussir. Leurs vins ne sont pas ceux produits par la longue tradition paysanne et ils ne sont pas non plus destinés à une commercialisation locale mais plutôt orientés vers l’exportation et les marchés internationaux.
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Affiche du document L'évolution du droit du travail (création et destruction d'emplois) et les marchés du travail

L'évolution du droit du travail (création et destruction d'emplois) et les marchés du travail

Bernard BRUNHES

1h12min13

  • Économie
  • Droit
Les grands changements des débuts du XXIe siècle :
- Le travail n'est plus un face-à-face entre un homme et une machine, mais un tête-à-tête entre deux personnes.
- La nouvelle économie ouvre la voie aux manipulateurs de symboles, hommes et femmes de chiffres et de lettres, habitués des nouvelles techniques de l'information et de l'international. - Les services aux personnes sont le principal des nouveaux pourvoyeurs d'emploi.
- La disparition du taylorisme fait de chaque employé une personne responsable de ses objectifs. - L'entreprise fonctionne en réseaux. La plupart des métiers sont faits de relations humaines et de communication.
- La qualification ne suffit plus : il faut la compétence, une notion moins confortable, moins permanente, plus floue.
- La baisse séculaire du temps de travail change la place du travail dans l'organisation de la vie : le temps de la vie et le temps de la ville prennent de l'importance.
- Temps et rythme de travail sont de moins en moins collectifs, de plus en plus diversifiés. - La vie professionnelle des jeunes sera faite de nombreux changements : technique, métier, entreprise. Il faudra s'adapter en permanence.
- On ne peut plus considérer la retraite à 55 ou 60 ans comme l'âge des loisirs : il faut inventer le travail des plus âgés.
- Les parcours professionnels en dents de scie se substituent aux carrières régulières des Trente glorieuses. Ce changement est porteur d'angoisse et d'inégalités.
- Dans l'économie mondialisée et basée sur la connaissance, il reste à préserver et à réinventer l'identité européenne, faite de culture et de solidarité.
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